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abdelkaderbendameche

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Création : 11/07/2008 à 10:17 Mise à jour : 18/09/2020 à 21:15

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Articles de presse

Abdelkader Bendamèche

"Le XVe siècle a été celui de nos lumières"

Musicien, musicologue, considéré à juste titre comme l'encyclopédie vivante des arts musicaux populaires algériens, Abdelkader Bendameche est également l'auteur du livre sorti aux éditions Cristal Print d'Alger, intitulé " Les grandes figures de l'art musical en Algérie ". Il est en charge, aujourd'hui, du premier festival national du chaâbi. Il veut que ce soit un événement qui puisse produire de la connaissance, du savoir, et qui permettra de publier recherches et réflexions sur les textes et sur la musique que fredonnent les Algériens et les Maghrébins depuis leur plus tendre enfance sans faire vraiment attention au sens et à sa profondeur de ce qu'ils chantent.

Quel est le rôle du texte dans la chanson chaâbie ?

Le texte a toujours été à la base, depuis au moins une dizaine de siècles. Il y a quatre ou cinq siècles, il n'y avait que le texte. Les poètes ont existé avant les musiciens et avant les chanteurs. Ils ont été une épée entre les mains des dirigeants politiques de l'époque. Au XVIe siècle, le poète fait office de journaliste ou de chroniqueur. La décadence, les guerres, le mouvement de colonisation ont créé une fracture dans ce mouvement poétique généralisé dans cette région du monde.
La musique andalouse a aussi fait tache d'huile et a teinté l'histoire artistique de notre pays ; ce n'est pas profondément la musique algérienne mais elle en fait partie. Après la chute de Cordoue, les Andalous ont commencé à s'installer dans le Maghreb et ont apporté, en chansonnettes, leur patrimoine musical.


Mais quel lien existe-t-il entre tout cela ?
Tout cela a contribué à influencer le melhoun, qui en fait un genre unique avec des expressions différentes, que ce soit bédouin ou citadin. Avec une structure et des canons qui ont été tracés par un grand poète qui s'appelle Lakhdar Benkhlouf. Tous les poètes, à sa suite, ont pratiqué la même forme que lui.
Il y a eu ensuite des écoles, notamment au XVIIIe siècle, qui a vu une floraison extraordinaire de poètes populaires apparus au même moment, que ce soit Bensahla père et fils, Bentriki, Ben Debbah. Mais de toute évidence, l'âge d'or de cette forme poétique est le XVIe siècle pour la création, et on peut dire que le XVIIIe siècle fut un autre âge d'or par la quantité.


Pourtant, au XIXe siècle, il y a comme un coup d'arrêt à ce mouvement...
Au XIXe siècle, la décadence a commencé avec la succession de guerres et la colonisation. Mais on voit tout de même, au XIXe et au début du XXe, apparaître certains poètes comme Kaddour Ben Achour (mort en 1938), Abdelkader Bentobdji (mort en 1948). Des artistes fortement imprégnés de la poésie ancienne.
Il y a eu aussi un trou entre le XVIIIe et le XIXe, alors que les guerres et la colonisation ont fait un travail de sape terrible. Mais toutefois le patrimoine a été préservé.


Par quel miracle ces textes ont-ils été préservés
En sociologie, il y a un phénomène qu'on appelle la solidarité mécanique ; c'est quelque chose qui n'est pas réfléchi. La poésie populaire est restée comme cela, d'une manière mécanique, tacite, et qui fonctionne. Effectivement, qui pouvait prévoir que Lakhdar Benkhlouf soit pratiqué plus que jamais aujourd'hui, à l'ère d'Internet, de la technologie spatiale et des télécommunications ?
Il reste que si on veut apprécier le texte, on doit posséder le savoir. En fait, la poésie populaire et le chaâbi s'adressent à des gens initiés. Et c'est probablement cette raison qui explique que certaines fois, on a traversé des périodes creuses, des «crevasses» qui ont donné naissance au raï ou à d'autres choses, différentes de la tradition poétique traditionnelle.


Propos recueillis par
Amine Esseghir in journal « les débats »
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#Posté le vendredi 11 juillet 2008 20:57

Modifié le mercredi 22 juillet 2009 04:31

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alger1927, Posté le dimanche 14 septembre 2008 16:07

c un tré bon article


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