A Mostaganem, la musique chaâbi tire sa quintessence principalement du texte. C'est-à-dire que la poésie prend le pas sur la musique. Contrairement au chaâbi qu'on écoute ici à Alger dont l'intérêt est à plus d'un titre porté aux mélodies. Pour ce qui me concerne, je dirai que j'ai pour modèle le grand cheikh Maâzouz Bouadjadj. Avec lui, sans aucun doute, un autre monument de la chanson populaire, Amar Lachab dont l'influence sur mon style a été très grande.
Chanteur chaâbi préféré ?
Il y a d'abord, évidemment, le maître de tous : El Hadj El Anka. J'aime beaucoup aussi son contemporain, El Hadj M'naouer, et mes deux idôles, Lachab Amar et Maâzouz Bouadjadj.
Quelle est la plus belle chose qui vous est arrivée dans la vie ?
Exister. Il y a aussi le mariage de mon fils. C'est le bonheur de tout père. Mais pour moi, c'était un moment merveilleux.
La plus mauvaise ?
Les critiques violentes et irraisonnables, dont je fais souvent l'objet. C'est dû de toute évidence à la jalousie. En tous cas moi, je réponds par le travail et la persévérance. Toutefois, je ne suis pas un homme rancunier. Je passe l'éponge sur presque tout.
Votre plus cher souhait ?
Achever mon anthologie que je prépare sur les artistes, qui se partage en 5 tomes. Les deux premiers qui sont déjà sur le marché seront réédités à la fin du mois. Le troisième j'espère le faire sortir avant la fin de l'année, alors que les derniers, le 4éme et le 5éme sont prévus pour 2007 et 2008.
Amine Goutali
Visiteur, Posté le jeudi 16 mai 2013 15:53
vous etes un homme de l art et de culture M.BENDAMECHE - sur que vous n etes pas rancunier et vous avez un grand coeur ( la neige s éjourne longtemps sur les sols pierreux,mais disparait vite sur les terre cultivées--citation de petrone...rabi tawel fi omrek pour achever votre anthologie-