La musique et la manifestation
« Alger capitale de la culture arabe 2007 »
« Alger capitale de la culture arabe 2007 »
par Abdelkader Bendamèche
C'est une merveilleuse opportunité pour le monde culturel et artistique algérien, celle de cette année 2007 où Alger est capitale de la culture arabe. Cet événement emporte en lui-même, des conséquences très positives sur plan de la production culturelle en général.
Si cette dernière, a atteint des propor
tions insoupçonnées et jamais égalées, tant en qualité qu'en quantité, elle est dans le domaine musical, aussi perceptible sur le terrain du public que de l'histoire.
L'activité musicale se traduit par :
Si cette dernière, a atteint des propor
tions insoupçonnées et jamais égalées, tant en qualité qu'en quantité, elle est dans le domaine musical, aussi perceptible sur le terrain du public que de l'histoire.
L'activité musicale se traduit par :
- L'organisation de tournées d'artistes vedettes et de groupes musicaux célèbres à travers le territoire national.
- De concerts de proximité, mis sur place au sein des principaux centres culturels et maison de jeunes, de la capitale, entre autres, les villes de Mohamadia, Chéraga, Tessala El Merdja, El Biar, et El Madania.
- De tournées de proximité à travers les grandes villes de la périphérie d'Alger, ce sont Blida, Tipaza, Cherchell, Miliana,
Ain défla, Médéa, Boudouaou, Boumerdès et Tizi ouzou.
- Et de grands concerts organisés au palais de la culture Moufdi
Zakaria, à l'auditorium du centre culturel Aissa Messaoudi de la radio algérienne, ainsi que dans la salle de spectacles des différents théâtres et maisons de la culture à travers le territoire national.
L'ensemble symphonique national, l'ensemble national de musique andalouse, les ensembles régionaux de musique andalouse d'Alger, de Constantine, de Tlemcen et l'ensemble national du chaâbi figurent à l'affiche de ces établissements d'une façon ordonnée et régulière.
L'activité musicale est synonyme, aussi de reconnaissance du passé par la tenue d'évocation à l'occasion du centenaire de la naissance du grand maître de la chanson chaâbi El Hadj Mhamed El Anka qui a
eu lieu au palais de la culture Moufdi Zakaria, le 21 Avril 2007, celui aussi de Mohamed Iguerbouchène en Août 2007, d'El Boudali Safir en Septembre 2007, de Cheikh Sadek El Bedjaoui en Décembre 2007 à Béjaia, ainsi que d'autres grandes figures marquantes comme cheikh El Hadj Abdelkrim Dali, le chahid Ababsia El Badi ainsi que celle de la glorieuse troupe artistique du FLN.
L'action musicale est vue, également sous l'angle de la formation par la tenue de plusieurs colloques nationaux, dont la 19ème édition du congrès international de l'académie de musique arabe qui se tient du 23 au 27 Juin à l'hôtel Shératon d'Alger. Cette grande rencontre internationale tient, en son sein, plusieurs résidences de création réalisées avec les pays arabes frères, dans différents genres musicaux.
Ce sont la musique symphonique avec l'Egypte, la musique andalouse avec le Maroc, la musique sacrée avec la Tunisie la musique bédouine avec la Jordanie, la musique actuelle avec le Liban, et la chorégraphie avec la Syrie.
La manifestation « Alger capitale de la culture arabe 2007 », affectionne particulièrement l'histoire musicale
de notre pays dans son aspect patrimonial. Madame Khalida Toumi Ministre de la culture en a fait un point d'honneur en engageant cette vaste opération d'enregistrement du patrimoine musical algérien. Le principe se résume, dans une première partie, en l'enregistrement et l'édition des œuvres du patrimoine réalisé par les interprètes eux-mêmes et dans une seconde partie, en la reprise de ce patrimoine, par des jeunes interprètes d'aujourd'hui.
Cette opération a connu un début de concrétisation avec la sortie de 3 coffrets le 21 Avril 2007, consacrant les grands interprètes que sont les cheikh Dahmane Benachour, El Hadj Mhamed El Anka, et El Hachemi Guerouabi.
Plus d'une vingtaine de jeunes interprètes ont repris les œuvres de leurs aînés, la suite de cette initiative sera réservée au grandes dames de la chanson citadine comme Fadéla Dziriya, Cheikha Yamna, Tetma et Meriem Fekkai ainsi que les grandes figures du chaâbi comme El Hadj Menouar, Khelifa Belkacem, El Hadj Mrizek, Mohamed Zerbout ainsi que ceux de la chanson bédouine à l'image de cheikh Hamada, El Djermouni, Bouras, El Khaldi, ou Khelifi Ahmed.
Treize grands festivals nationaux et internationaux se sont adaptés à l'événement, il s'agit des deux festivals de Djamila et de Timgad, le festival international de la musique andalouse, celui du chaâbi, celui du rai, de la sanaâ, du hawzi de la chanson guenaoui, et de la musique actuelle, entre autres.
Le programme musical de cette manifestation comporte aussi un moment très important celui de la mise sur pied d'un concert dédié à « Alger » au cours duquel seront repris tous les titre qui ont vantés Dzair. « si Alger m'était chantée » est le titre générique de cette initiative.
La chorégraphie a eu une bonne place dans ce vaste programme artistique. On enregistre, en effet quelques 12 projets d'importance appréciable.
Il s'agit de Tin Hinan, L'Algérie en fête, El Djedba, Le feu sacré, Arabesque, Hayet trilogie, Lewcham, entre autres. Ce sont des spectacles montés dans plusieurs formes chorégraphiques, ils vont de la danse contemporaine, au folklore en passant par le ballet- théâtre.
L'activité musicale est synonyme, aussi de reconnaissance du passé par la tenue d'évocation à l'occasion du centenaire de la naissance du grand maître de la chanson chaâbi El Hadj Mhamed El Anka qui a
eu lieu au palais de la culture Moufdi Zakaria, le 21 Avril 2007, celui aussi de Mohamed Iguerbouchène en Août 2007, d'El Boudali Safir en Septembre 2007, de Cheikh Sadek El Bedjaoui en Décembre 2007 à Béjaia, ainsi que d'autres grandes figures marquantes comme cheikh El Hadj Abdelkrim Dali, le chahid Ababsia El Badi ainsi que celle de la glorieuse troupe artistique du FLN.
L'action musicale est vue, également sous l'angle de la formation par la tenue de plusieurs colloques nationaux, dont la 19ème édition du congrès international de l'académie de musique arabe qui se tient du 23 au 27 Juin à l'hôtel Shératon d'Alger. Cette grande rencontre internationale tient, en son sein, plusieurs résidences de création réalisées avec les pays arabes frères, dans différents genres musicaux.
Ce sont la musique symphonique avec l'Egypte, la musique andalouse avec le Maroc, la musique sacrée avec la Tunisie la musique bédouine avec la Jordanie, la musique actuelle avec le Liban, et la chorégraphie avec la Syrie.
La manifestation « Alger capitale de la culture arabe 2007 », affectionne particulièrement l'histoire musicale
de notre pays dans son aspect patrimonial. Madame Khalida Toumi Ministre de la culture en a fait un point d'honneur en engageant cette vaste opération d'enregistrement du patrimoine musical algérien. Le principe se résume, dans une première partie, en l'enregistrement et l'édition des œuvres du patrimoine réalisé par les interprètes eux-mêmes et dans une seconde partie, en la reprise de ce patrimoine, par des jeunes interprètes d'aujourd'hui.
Cette opération a connu un début de concrétisation avec la sortie de 3 coffrets le 21 Avril 2007, consacrant les grands interprètes que sont les cheikh Dahmane Benachour, El Hadj Mhamed El Anka, et El Hachemi Guerouabi.
Plus d'une vingtaine de jeunes interprètes ont repris les œuvres de leurs aînés, la suite de cette initiative sera réservée au grandes dames de la chanson citadine comme Fadéla Dziriya, Cheikha Yamna, Tetma et Meriem Fekkai ainsi que les grandes figures du chaâbi comme El Hadj Menouar, Khelifa Belkacem, El Hadj Mrizek, Mohamed Zerbout ainsi que ceux de la chanson bédouine à l'image de cheikh Hamada, El Djermouni, Bouras, El Khaldi, ou Khelifi Ahmed.
Treize grands festivals nationaux et internationaux se sont adaptés à l'événement, il s'agit des deux festivals de Djamila et de Timgad, le festival international de la musique andalouse, celui du chaâbi, celui du rai, de la sanaâ, du hawzi de la chanson guenaoui, et de la musique actuelle, entre autres.
Le programme musical de cette manifestation comporte aussi un moment très important celui de la mise sur pied d'un concert dédié à « Alger » au cours duquel seront repris tous les titre qui ont vantés Dzair. « si Alger m'était chantée » est le titre générique de cette initiative.
La chorégraphie a eu une bonne place dans ce vaste programme artistique. On enregistre, en effet quelques 12 projets d'importance appréciable.
Il s'agit de Tin Hinan, L'Algérie en fête, El Djedba, Le feu sacré, Arabesque, Hayet trilogie, Lewcham, entre autres. Ce sont des spectacles montés dans plusieurs formes chorégraphiques, ils vont de la danse contemporaine, au folklore en passant par le ballet- théâtre.
