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abdelkaderbendameche

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Création : 11/07/2008 à 10:17 Mise à jour : 18/09/2020 à 21:15

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La culture : Une dimension fondamentale du développement

LA CULTURE ET LE DEVELOPPEMENT : Une étude présentée par Abdelkader Bendameche en 2005 pour le PNUD (Programme des Nations Unis pour le développement)
LA CULTURE : UN NIVEAU DE SAVOIR ET DE CONNAISSANCE

On peut situer chronologiquement la naissance de la notion de culture, à partir du moment où l'homme exprimait le besoin de communiquer, de transmettre ou de recevoir des informations.

Les arabes, durant la période antéislamique ont connu un grand marché appelé « Souk Okkadh » oasis prés de Taif en Arabie Saoudite, une sorte de forum au cours duquel se rassemblait une foule immense qui venait de toutes les contrées d'Arabie faire du commerce mais, également, et surtout s'exprimer poétiquement mettant en avant le génie du verbe arabe de l'époque, qui faisait de chaque fait et geste, une image socioculturelle véhiculée à travers les âges.

Ainsi par métonymie la culture d'une personne se définit par le niveau de connaissance en matière socio-historique, intellectuel ou artistique.
Si la culture signifie toute la production littéraire, artistique, scientifique et intellectuelle d'une nation, elle est aussi, cette conséquence logique de l'accumulation des connaissances et des pratiques d'une société à des époques différentes et selon des modes de production différents.

Ainsi définie, la culture est une expression des valeurs morales et spirituelles d'une nation, des institutions qu'elle a créées pour les perpétuer.

D'une manière générale, on distingue la culture académique transmise par l'école ou l'université et la culture populaire. Cette dernière, généralement, non écrite, est véhiculée par l'oralité, les us et coutumes ainsi que toutes expressions extérieures de l'identité, telles que le folklore, les arts lyriques, les arts sacrés (mystique - religieux), l'artisanat, les arts traditionnels, et la littérature populaire produites d'une manière spontanée.

L'unité qui fonde la capacité d'une nation à assumer sa mission civilisationnelle puise son expression la plus nette, dans le champ culturel ainsi que la diffusion du savoir et de la connaissance.

Le facteur C (Culture - Connaissance) supplantera tous les autres paramètres puisqu'il est inépuisable, il doit de ce fait, trouver largement sa place dans le processus de développement national.
La capacité de cette nation, justement, qui oeuvrera dans la préservation du patrimoine national, dans la mémoire collective, dans la promotion d'une culture émancipatrice de l'homme, va, en fait, lui faciliter l'accès à la connaissance sous toutes ses formes.


I – LA CONNAISSANCE : FACTEUR DE DEVELOPPEMENT

Les pays qui ont basés leur développement sur le savoir et la connaissance ont tous institués un système de redistribution qui banni les inégalités et les exclusions.
Les enjeux mondiaux du moment, ne sont ni le matériel, ni la production et encore moins la finance, ils ont un rapport éminent avec la connaissance.

Cette prise de conscience progressive trouve son origine dans les difficultés rencontrées dans les stratégies de développement mises en œuvre après la fin de la 2ème Guerre Mondiale par les pays occidentaux, ces stratégies basées sur la reconstruction obéissant aux seuls critères économiques, ne pouvaient pendant, bien longtemps, apparaître comme la seule solution, s'ils ne prenaient compte, également, du milieu culturel des populations concernées.

D'autant qu'étaient, de plus en plus, perçues les menaces pesant sur le monde moderne par, entre autres :

 le déséquilibre croissant entre pays riches et les pays en voie de développement,
 les inégalités plus accrues, l'indifférence, la xénophobie, le terrorisme, l'exclusion, le racisme, la destruction ou les atteintes à l'identité culturelle,
 l'uniformisation des modes de vie,
 la diffusion d'un modèle culturel imposé par l'occident,
 l'effondrement des valeurs traditionnelles.

Le manque d'affirmation des valeurs culturelles, du savoir et de la connaissance dans toutes ses composantes, a eu pour conséquences néfastes la substitution des mode de vie, de comportement , de pensée, de réflexion et d'habitudes importés de l'extérieur aux valeurs nationales authentiques.

La disparité de ces modèles a eu pour effet, d'exacerber des clivages, de provoquer des affrontements, d'attiser des attitudes d'intolérance qui constituent autant d'entraves au développement général du pays.

Cette fragilisation qui se pose avec acuité, met le pays en face de défis majeurs, qu'ils est impérieux de relever, ceux d'intégrer, par exemple, au sein de la conscience collective des références nationales fondamentales fondées sur le savoir et la connaissance.

Devant l'importance des enjeux en présence, les pouvoirs publics sont interpellés instamment, sur ces questions importantes qui ne manqueront pas de préfigurer le paysage socio culturel, celui, en particulier, du savoir et de la connaissance dans le devenir de l'homme en Algérie.

Les choix économiques nouveaux induits par l'option en faveur de l'économie de marché posent fondamentalement le problème de la place de ces nouveaux paramètres dans la stratégie de développement national.

Le problème de la connaissance doit toucher l'homme dans toute sa dimension. Il y a lieu, à ce propos, de constater le revers du principe de Taylor, dans la division du travail.

Le savoir et la connaissance sont, en effet, un domaine, tout à fait nouveau, qu'il faudrait baliser, organiser et diffuser.

L'accès de l'homme à la culture et à la connaissance est un principe qui a été consacré à l'occasion de la IIIème assemblée générale de l'O.N.U, le 10 décembre 1948, lorsque le droit à la culture à toute personne a été reconnu dans la déclaration universelle des Droits de l'Homme.
Son article 27 dispose que « toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifiques et aux bienfaits qu'en résultent ».


II – LA PUBLICATION, L'EDITION ET LA LECTURE PUBLIQUE : MOTEUR DE DEVELOPPEMENT DU SAVOIR.

Instruments moteurs du développement du savoir et de la connaissance par excellence, la publication, l'édition et la lecture publique sont des domaines à la fois économiques et culturels, créateurs de richesse et intéressent l'industrie et les technologies de pointe. Il y a lieu de noter que l'Algérie se trouve bien en deçà des normes universelles reconnues.
Le passage d'une économie planifiée à une économie de marché, en pleine gestation, a, certainement, induit des attitudes commerciales et des comportements nouveaux que supposent la concurrence et la rentabilité.

La soudaine liberté accordée aux opérateurs privés (éditeurs et distributeurs) pour prendre en charge leurs relations commerciales à l'intérieur et à l'extérieur du pays, a eu pour conséquences, l'émergence d'une catégorie de libraires généralistes (60) et spécialisés (140).

Regroupés en association (ASLIA), ces librairies sont devenues à travers tout le territoire national un lieu prisé par un lectorat, sans cesse grandissant, constitué, en plus de la population estudiantine, de toutes les franges de la population.

L'engouement suscité apparaît clairement lors de la tenue des différents salons et foires du livre organisés annuellement à travers tout le territoire national.
Une disposition de Loi de finances complémentaire pour 2001, exonère de tous droits et taxes, les ouvrages scolaires, universitaires et ceux importés dans le cadre de la tenue du salon international du livre.

Les éditeurs au nombre de 400, interviennent en qualité de producteurs du savoir et de la connaissance, ils sont organisés, également, en association, tous genres confondus ils ont présentés 2659 titres au dépôt légal par rapport à 1581 en 2001.

- La Bibliothèque Nationale du Hamma :

Témoignant d'une volonté politique au plus haut niveau de l'Etat de promouvoir la lecture publique et le développement du savoir et de la connaissance en Algérie, la Bibliothèque Nationale du Hamma a été créée en 1994, avec une longueur de 170 km linéaires de rayonnages, elle s'étend sur une superficie de 64.000 m2 correspondant à 13 niveaux dont 06 consacrés aux magasins de conservation.

Ouverte au large public, cette grande réalisation architecturale, imposant monument de la mémoire algérienne et de la connaissance universelle, s'insère totalement dans son environnement, compte tenu des enjeux stratégiques de la politique culturelle nationale, des impératifs de développement et de promotion de l'individu et de la recherche.

Elle dispose d'une capacité de stockage de 08 millions d'ouvrages et de 02 millions de périodiques.

- Les autres espaces :

La connaissances de la lecture écrite représente un outil privilégié d'appropriation du savoir, de lutte contre l'échec scolaire et d'exercice plein et entier de la citoyenneté. C'est à ce titre, qu'en plus de cette grande institution, des médiathèques au nombre de 25 ont été lancées en 1998.

Ces espaces sont relancés, depuis 2002, grâce à la contribution de la Fondation Hachette qui les transforme en de véritables bibliothèques multimédia, ceci d'une part, d'autre part, il existe, dans la sphère universitaire un réseau de plus de 200 bibliothèques spécialisées qui constituent un soutien non négligeables à la réalisation des objectifs pédagogiques et ceux de la recherche scientifique.

- La traduction :

Si dans la civilisation arabo-islamique, la traduction a été un vecteur éminent dans l'appropriation du savoir, en Algérie par contre n'a pas connu une attention des pouvoirs publics. Véritable parent pauvre de la diffusion de la connaissance, la traduction a toujours été empreinte depuis au moins trois décennies, d'un nombre d'obstacles dont : les clivages linguistiques induits par la politisation de la question de la langue.

L'histoire récente démontre que pour les besoins de l'année de l'Algérie en France, en 2003, il a été enregistré la réalisation de 200 titres traduits.


- La protection de la propriété intellectuelle :

Le cadre juridique relatif à la protection de la propriété littéraire et artistique a été défini en Algérie par l'ordonnance 97 - 10 du 6 mars 1997 relative aux droits d'auteurs et droits voisins en conformité avec les normes internationales (Convention de Berne - Convention universelle - Convention de Rome).

Cette législation assure un taux minimum de rémunération pour les auteurs de littérature de 10 % du prix public TTC et un taux maximum de 5 % pour les auteurs d'ouvrages scolaires.

Créée en 1973, l'institution chargée des droits d'auteur (ONDA) a enregistré depuis sa création plus de 7000 oeuvres originales (inédites ou éditées) pour un total de 4800 auteurs membres
définitifs.

Sur le plan de la fiscalité, la loi de finances de 1996 a exonéré d'impôt sur le revenu (IRG) tous les droits revenant aux auteurs et artistes à l'occasion de l'exercice de leur activité de création.


III – LES INSTITUTIONS DE DIFFUSION DE LA CONNAISSANCE ET DU SAVOIR :

- La Télévision et la Radio :

La diffusion de la connaissance passe inévitablement par les grands médias que sont pour l'Algérie, la Télévision et la Radio.

Issues en 1987, de la restructuration de l'entreprise mère (ex. Radio Télévision Algérienne), RTA, ces deux établissements continuent à se développer malgré la farouche concurrence des images et du son étrangers reçus par voie satellitaire.

Autrefois moyens d'information, ces techniques audiovisuelles de transmission s'érigent aujourd'hui en véritables supports de création et de diffusion de la connaissance.

Les statistiques établissent d'une manière précise que plus de 90% des ménages algériens disposent d'au moins un poste de télévision et de radio. La majorité d'entre eux la regardent plus de trois heures par jour.

Aucun sondage n'a été effectué pour définir l'impact du petit écran sur les enfants scolarisés, mais l'on peut avancer sans beaucoup se tromper qu'ils passent autant d'heures devant la télévision qu'à l'école.

Le grand intérêt des techniques audiovisuelles est qu'elles permettent de passer d'une notion de l'art réservé à une notion de culture comme communication quotidienne de la connaissance et comme langage à la portée de chacun.

Ces techniques facilitent la diversification, la déconcentration et la liberté de choix qui sont les principes même de tout action culturelle.

Toutes catégories confondues, la télévision nationale (ENTV) a produit entre 1991 et 2001, un nombre de 63.634 heures d'images.

L'ENTV diffuse (depuis 1993), sur satellite EUTELSAT, un programme H.24 en français, intitulé Canal Algérie ainsi qu'un autre programme appelé Canal 3, diffusé sur ARABSAT depuis l'année 2001.

Le faisceau hertzien comporte le programme local de l'ENTV en arabe. Cette dernière dispose de quatre (04) centres de production répartis entre Constantine, Ouargla, Oran et Béchar, ce qui lui permet de couvrir la quasi-totalité des régions, en informations.

La radio algérienne (ENRS) est constituée de trois (03) chaînes nationales (arabe, français, tamazight), en plus de 25 radios locales situées dans 22 wilayates du pays.

- Les associations culturelles :

le mouvement associatif a connu un réel essor durant la dernière décennie. Prenant en charge la préservation et la diffusion du patrimoine lyrique et historique, les 3463 associations culturelles se sont investies dans la formation artistique et culturelle, ainsi que dans les aspects scientifiques et religieux.



- Le Théâtre :

 Le Théâtre d'Etat :

Créé par décret en 1963, le théâtre n'a connu une réelle prise en charge qu'à partir de la promulgation en 1970 des deux ordonnances portant statut général des théâtres régionaux ainsi que celui du Théâtre National Algérien.

Six (06) théâtres régionaux ont été créés sous l'empire de cette législation. Il s'agit du TR. Oran - TR. Sidi Bel Abbès - TR. Béjaia - TR. Constantine - TR. Batna et celui de Annaba. L'ensemble de ces établissements a produit 415 pièces théâtrales pour un total de 15.858 représentations depuis 40 années.


 Le Théâtre amateur :

Cet important pôle culturel a drainé un nombre impressionnant de jeunes (publics ou comédiens) qui ont, dès l'année 1967, fondé le mouvement du théâtre amateur national autour d'un événement appelé Festival National du théâtre amateur, qui a lieu jusqu'à aujourd'hui à Mostaganem. Une vingtaine d'associations culturelles activent dans ce domaine à travers le territoire national.

 Le Théâtre indépendant :

C'est une forme qui a pris naissance en 1992. Appelée d'abord coopérative théâtrale, elle se développera plus tard en véritable compagnie théâtrale avec son personnel et ses moyens.

Par manque de définition juridique, cette expérience se recherche encore aujourd'hui. Une dizaine de troupes sont dans cette situation.

- Le Cinéma :

Le développement accru de la télévision par rapport au cinéma, est un phénomène qui est apparu vers la fin des années 1980. Il a eu pour conséquences, le soutien financier et matériel de la production cinématographique par la télévision et ce, à travers le monde. En Algérie, cette situation a connu un début prometteur qui s'est vite estompé à partir de l'année 1997.

La contribution de l'ENTV dans ce domaine, est insignifiante, compte tenu de la moyenne logique observée dans les pays développés, qui se situe entre 10 et 15 % du montant réservé à la production audiovisuelle annuelle du média.

Cette moyenne est appliquée impérativement, pour l'acquisition des droits de diffusion qui concernent exclusivement les oeuvres d'expression originales nationales (il en est fait mention dans le cahier des charges).

Le cinéma algérien, par le moyen de deux entreprises a produit 174 films longs métrages, 35 mm en 40 années. Ces deux entreprises (CAAIC et ENPA), au passé glorieux ont été dissoutes en 1997.

La production proprement dite est laissée aux bons soins des entreprises privées qui s'associent avec l'aide des sponsors et celle éventuelle de l' Etat, pour procéder au montage financier nécessaire au lancement effectif d'un projet de film.

Ces entreprises privées, sont constituées dans les mêmes formes que celles de la presse écrite.

- La Musique :

 La musique savante dite andalouse :

Le patrimoine de la musique andalouse en Algérie passe pour être le plus riche et le plus fécond du Maghreb.

Sur les 24 noubas originelles, les trois écoles (Tlemcen - Alger - Constantine) en auraient conservé, plus ou moins intactes, une douzaine environ. Il importe de savoir que cette musique, à l'origine attribuait au terme "nouba", le déroulement d'une séance musicale complète comprenant une partie vocale et une partie musicale.

A l'évidence, l'itinéraire historique de ce patrimoine a engendré une transformation profonde et les pièces dont nous disposons aujourd'hui, sont porteuses du cachet de la civilisation arabo-islamique à son apogée, mais se démarquent tout autant par leur texture locale, due aux emprunts et aux influences de diverses régions du Maghreb.

S'il est quasiment impossible de reconstituer la "chaîne des transmetteurs" du patrimoine musical jusqu'à nos jours, il est, par contre, plus aisé de restituer l'art et la manière des anciens maîtres et d'en assurer la pérennité.

C'est la raison pour laquelle, une cinquantaine d'associations réparties autour des trois grandes écoles, oeuvrent inlassablement dans l'identification, la préservation et la transmission de ce genre musical ancestral.

La tenue de Festivals réguliers (Annaba - Constantine - Blida - Alger - Mostaganem - Tlemcen) est une occasion de découverte de pièces inédites et de sauvetage d'un pan entier de la mémoire collective.

Il y a lieu de noter la grande volonté des pouvoirs publics, conjuguée à l'initiative audacieuse d'entreprises privées (Laser Production Oran), pour la mise en valeur de ce patrimoine par le moyen de l'enregistrement.

La mise à la disposition du public mélomane de ces supports, contribue sans nul doute à la reconstitution de ce domaine menacé de disparition.

 La musique symphonique :

Cet aspect de la musique universelle a été pris en charge en 1992 par l'Algérie qui lui a érigé un orchestre symphonique national. Un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) doté de l'autonomie de gestion administrative et financière qui exécute les oeuvres symphoniques universelles.

Cet établissement est chargé, également, de restituer fidèlement et de mettre en valeur le patrimoine musical national, constitué d'une soixantaine d'éléments venus d'horizons divers (radio, instituts de musique, indépendants), l'orchestre symphonique est tenu de se représenter en concert une fois par mois





 La musique populaire :

Ce pan entier de la mémoire collective englobe tous les genres véhiculés par l'oralité qui se transmet de "maîtres" appelés "cheikhs" à l'élève.

Il s'agit d'un patrimoine citadin dérivé de la structure mélodique andalouse (Hawzi - Arobi - Mahdjouz - Chaâbi) et bedouin pratiqué au Sud (Ayèye - Tindi - Reguibèt - Ahelil) ; à l'Est (Rekroki - Aurassi); au Centre (Achouiq - Daïnan berbère) et à l'Ouest (Baladi - Amri - Oranais).

La musique Raï, qui pris son envol, à Oran en 1985, représente ce croisement de genres qui dit par un verbe modeste et cru, le sentiment du moment de l'interprète.

Ce type de musique qui a rejoint la Word-Music ces dernières années, illustre parfaitement les préoccupations d'une grande partie de la jeunesse algérienne.

- Le patrimoine culturel :

Les musées en Algérie sont au nombre de huit, ils constituent une attraction importante pour un large public. Des visites en nombre grandissant sont enregistrées quotidiennement. Il s'agit des :

- Musée des beaux arts d'Alger,
- Musée du Bardo d'Alger,
- Musée des Antiquités d'Alger,
- Musée des arts et traditions populaires d'Alger,
- Musée Zabana d'Oran,
- Musée de Sétif,
- Musée Cirta de Constantine,
- Musée Nacer Eddine Zinet de Bousaâda..

Un Centre des arts, appelé "Palais des Raïs" (ex. Bastion 23), existe également à Alger. C'est une bâtisse du XVIème siècle qui a été entièrement restaurée.

Le secteur du patrimoine historique en Algérie, est doté d'un établissement de recherche et de développement, il s'agit du Centre national des études et de recherches préhistoriques anthropologiques qui abrite en son sein d'éminents chercheurs algériens.

Les huit musées nationaux ont enregistré, entre 1991 et 2001 environ 1 million de visiteurs.


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#Posté le jeudi 23 octobre 2008 11:06

Modifié le jeudi 23 octobre 2008 17:37

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