
chanson chaâbi : Elever le festival au rang d'université populaire
In el Moudjahid
du 03 Septembre 2010
Par Abdelkrim T.
du 03 Septembre 2010
Par Abdelkrim T.
Abdelkader Bendamèche s'est toujours intéressé à la vie et aux œuvres des illustres maîtres, poètes et grands interprètes du chaâbi, du hawzi et de la musique andalouse. Intérêt qu'il concrétise depuis quelques années avec l'écriture de plusieurs ouvrages consacrés à nos valeureux artistes dont une biographie consacrée à Mahboub Bati. Abdelkader Bendamèche était aussi chanteur chaâbi. Il est presque normal qu'on le retrouve à la tête du festival national de la chanson chaâbi, manifestation culturelle qui assoit chaque année sa notoriété. Le festival en un mot gagne des galons et son commissaire y est pour beaucoup.
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La 5e édition du Festival National de la Chanson Chaâbi vient de s'achever, vos premières impressions ?
Cette édition nous a permis de confirmer et d'asseoir deux axes importants, qui sont la formation et l'environnement. La tenue des premières journées pédagogiques qui se sont soldées par une réussite, ont été la consécration d'une mission importante de notre institution que nous avons annoncée dès la première édition de l'année 2006, « la connaissance et le savoir comme moyen de développement du genre musical chaâbi ».
L'élargissement de l'espace d'expression avec la programmation du Théâtre de plein air Fadéla Dziriya qui a aussi porté ses fruits dans l'animation d'une région importante de la capitale.
L'élargissement de l'espace d'expression avec la programmation du Théâtre de plein air Fadéla Dziriya qui a aussi porté ses fruits dans l'animation d'une région importante de la capitale.
Cette 5e édition se singularise par son aspect formation, pourriez- vous nous en dire plus ?
L'action d'animation doit être l'aboutissement d'un processus de communication de la connaissance.
Jusque là nous avons publié plusieurs ouvrages qui concernent la poésie populaire. Principal outil de l'interprète chaâbi, ce dernier a besoin de savoir aussi, d'où l'idée d'élever le festival en une sorte d'université populaire qui fonctionne parallèlement au concours.
Nous n'avons enregistré aucun manquement de la part des candidats finalistes. L'intérêt manifesté était au plus fort, ce qui nous encourage à faire mieux encore les éditions suivantes.
Ces journées pédagogiques étaient constituées de deux conférences quotidiennes sur les thèmes en relation avec les modes usités dans ce genre musical, les textes poétiques, leur composante et leur abécédaire, l'histoire des maîtres etc...
Jusque là nous avons publié plusieurs ouvrages qui concernent la poésie populaire. Principal outil de l'interprète chaâbi, ce dernier a besoin de savoir aussi, d'où l'idée d'élever le festival en une sorte d'université populaire qui fonctionne parallèlement au concours.
Nous n'avons enregistré aucun manquement de la part des candidats finalistes. L'intérêt manifesté était au plus fort, ce qui nous encourage à faire mieux encore les éditions suivantes.
Ces journées pédagogiques étaient constituées de deux conférences quotidiennes sur les thèmes en relation avec les modes usités dans ce genre musical, les textes poétiques, leur composante et leur abécédaire, l'histoire des maîtres etc...
Quelle place réservez-vous au volet hommage et quelle est la portée de cette distinction accordée aux maîtres de la chanson chaâbi ?
La place réservée aux hommages est prépondérante, car le maître est une véritable institution, une référence, un modèle auquel s'identifie la jeune génération d'interprète.
La reconnaissance des maîtres est en même temps une mise en valeur de leur parcours et leur œuvre, afin que nul n'oublie que ces personnalités historiques ont bien été là, qu'elles nous ont légués toute leur connaissance, qu'elles ont consacré toute leur existence à la promotion de cet art ancestral. Je pense que le minimum qu'on doit faire c'est de leur rendre un vibrant hommage. Nous leur devons à jamais, reconnaissance.
La reconnaissance des maîtres est en même temps une mise en valeur de leur parcours et leur œuvre, afin que nul n'oublie que ces personnalités historiques ont bien été là, qu'elles nous ont légués toute leur connaissance, qu'elles ont consacré toute leur existence à la promotion de cet art ancestral. Je pense que le minimum qu'on doit faire c'est de leur rendre un vibrant hommage. Nous leur devons à jamais, reconnaissance.
La fin de la 5e édition signifie aussi le début de la préparation de la prochaine édition. En quoi consiste-t-elle au juste ?
Nous y sommes déjà, car notre mission est un tout homogène et évolutif, la 6ème édition aura lieu du 17 au 23 Août 2011 au Théâtre National Mahieddine-Bachetarzi ainsi qu'au Théâtre de plein air Fadéla Dziriya. Les préparatifs battent déjà leur plein, car nous engageons la phase présélections - casting dès le mois de février 2011. La formation sera élargie aux phases préliminaires (casting et demi-finales) c'est l'une des nouveautés de cette 6ème édition.