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abdelkaderbendameche

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Création : 11/07/2008 à 10:17 Mise à jour : 13/08/2021 à 15:01

FEMMES ARTISTES ET LA REVOLUTION QUELQUES ASPECTS POUR LA MEMOIRE


Elles étaient toutes empreintes de liberté, ces ½uvres culturelles de l'Algérie au combat contre le colonisateur.
Cette liberté, qui puise son essence de cette guerre, a mis tout le peuple algérien face à sa négation, face à cette volonté délibérée de le voir s'affaisser et disparaître.
Anna Gréki l'a immortalisé dans son poème El Amel (L'espoir), en 1958.

« Le tribunal permanent des forces armées
en Algérie a condamné à mort l'espoir
Quand pour la énième fois tombe le soir
avec son inéluctable saveur de paix »

L'art produit par la femme algérienne au combat libérateur de son pays a fleuri dans un champ arrosé du sang de tout un peuple.
Des lettres de prison, nombreuses et poignantes, reflètent une situation vécue dramatiquement par l'ensemble de la population algérienne. Au même titre que les hommes, les femmes elles aussi ont eu leur part, c'est le cas de la moudjahida Zhor Zerrari qui, du fond de sa cellule à la prison d'El Harrach, avait écrit nombre de poèmes disant l'espoir plus que tout, l'espoir d'une jeune femme à qui on vole sa jeunesse et sa liberté, l'espoir d'un peuple dont on spolie la terre et le devenir.
C'est le cas aussi de ces moudjahidates de l'Algérie profonde, celles des Aurès, du Djurdjura, du Dahra ou de l'Ouarsenis, qui expurgeaient leur démon dans l'écriture de poèmes, comme pour dire cette poésie de guerre et de révolution. Le combat pour la cause juste, sortant du c½ur de ces femmes à la sensibilité affirmée, est dit tout à la fois avec amour, enthousiasme et un véritable engagement.
Leurs voix étaient celles de tous ces Algériens qui se dressaient comme un seul homme face à l'occupant.
C'est ce qui a fait écrire la poétesse Nadia Guendouz, dans les « Hors-la-loi » :

« ... dis-moi mon c½ur, dis-moi la terreur, les bérets, les tanks, tout ça ne t'atteint pas, bien sûr, il y a les balles. Mais mon c½ur, tu crois aux ''hors-la-loi'', leur sang coule en toi, il brûle comme le feu de la flamme et les larmes sont indignes de toi.
Tu devrais bondir, ruer, crier, au lieu de pleurer, et conserver tes pleurs pour les jours où notre soleil se lèvera sur la victoire des hors-la-loi »

Anna Gréki écrivait dans « Tu es présent »
« ...Meurent les fusils et les hommes
Meurent le soir touffu d'horreur
Meurent la guerre et la paix. »

La Révolution Algérienne, modèle pour tous les peuples épris de liberté, a été cette flamme qui réchauffa les c½urs d'une grande partie de l'humanité, en cette seconde moitié du 20ème siècle.
Le poète et la poétesse l'ont reconstituée avec des mots puissants de signification que l'on conserve éternellement et que l'on remémore toujours avec un égal intérêt.
L'espoir procuré éclate par la parole qui fuse de leur bouche, le geste de leurs bras, le signe de leurs mains ou la touche de leurs doigts, pour illuminer l'immensité de la solitude du prisonnier, celle du torturé, du déporté, du moudjahid ou du djoundi.


Rurale ou citadine, la femme artiste a été plus que jamais aux côtés de ses frères au combat, dans leur soutien logistique ou médical. La grande diva de la chanson citadine n'a-t-elle pas vécu les affres de l'emprisonnement à Serkadji, en 1959, pour avoir fait la collecte de moyens afin de soutenir la Lutte de Libération Nationale ?
El Ouafia n'a-t-elle pas pris le chemin de Tunis pour intégrer volontairement la troupe artistique du FLN en 1958 ? Cette interprète-chanteuse et comédienne de talent fut suivie de plusieurs autres femmes artistes tout aussi talentueuses telles Ibrahimi Malika (comédienne), Safia Kouaci (costumière), Zahra Benbrahim-Henda (artiste de ballet), Rakia Derri (comédienne) pour constituer l'ossature de ce groupe d'artistes algériens en exil, dirigé par Mustapha Kateb, qui disait tout haut la justesse de la cause algérienne, en chansons, en poésies et en pièces théâtrales, dans plusieurs pays frères et amis.
De moindre envergure, la Fédération de France du FLN avait chargé l'artiste interprète, Bahia Farah, d'organiser des représentations artistiques dans plusieurs villes de l'hexagone. Les recettes réalisées servaient, de toute évidence, la Révolution algérienne.
De nombreux artistes se sont prêtés spontanément à cette noble initiative, menée de main de maître par Bahia Farah, l'épouse du grand peintre miniaturiste Mohamed Temmam.

Un grand nombre d'artistes femmes avaient concrètement soutenu la grève générale déclenchée par le FLN, du 28 janvier au 4 février 1957, en prévision de la tenue de l'Assemblée Générale des Nations Unies qui devait débattre de la question algérienne. Elles étaient une trentaine, toutes aussi célèbres les unes que les autres, chargées de porter le message de la direction de la Révolution à la population. Pour ce faire, elles faisaient du porte à porte en bravant tous les aléas de la guerre et les fils barbelés installés par la force coloniale. A la tête de ce groupe de femmes artistes figuraient Fadila Dziria et Aouichet, nous dit Yacef Saâdi, cette grande figure de la Révolution algérienne.

Aicha Haddad a répondu présente dès le déclenchement de la Lutte de Libération Nationale. Agée de 17 ans, cette excellente artiste peintre et miniaturiste à l'immense talent a aimé son pays par-dessus tout et elle s'est engagée spontanément dans la région de Bordj Bouareridj. La fibre artistique qui l'animait dès son jeune âge lui faisait réalisait de beaux dessins, avant de devenir, après l'Indépendance Nationale, cette artiste tenant de l'école de Racim, confirmée à la dimension internationale.
 
Abdelkader BENDAMECHE
 

 
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#Posté le samedi 06 juin 2020 07:46

IDIR S EST ETEINT

                                        IDIR
 
                              1949 -2020
                                                              par Abdelkader Bendameche
 
De son vrai nom Cheriet Hamid, Idir est né en 1949 à Aït Lahcène dansla Wilayade Tizi Ouzou au sein d'une famille très modeste qui lui assure une scolarité régulière et une éducation morale irréprochable basée sur les valeurs culturelles ancestrales.
Le pseudonyme Idir qu'il choisit déjà très tôt au cours de sa jeunesse va lui porter chance. Il signifie à l'origine en tamazight « il vivra », un nom traditionnellement donné à un enfant né dans des conditions difficiles pour l'aider et l'encourager à vivre.
Après avoir satisfait à son cycle d'enseignent primaire à Ath Yenni ainsi que le secondaire respectivement aux lycées El Mokrani et l'Emir Abdelkader à Alger, il choisit d'entreprendre des études supérieures dans la géologie pour se destiner à une carrière dans l'industrie pétrolière. Une profession d'avenir puisque l'Algérie se profilait une stature au niveau internationale grâce à ses importants gisements.
La passion pour le verbe poétique et la mélodie traditionnelle arrive dés sa tendre enfance lorsqu'il enregistre dans sa mémoire toutes les ritournelles qu'il écoute et apprécie au cours des fêtes et cérémonies familiales.
Sa grand'mère faisait de la poésie son quotidien. Toutes ses expressions poétiques n'étaient en fait que des images sociales véhiculées de bouche à oreille dans une atmosphère faite essentiellement d'oralité.
Sa mère était férue de poèmes populaires. Elle en a appris une bonne quantité.
Idir a déjà commencé à jouer de la flûte, cet instrument traditionnel qui a toujours accompagné ses souvenirs les plus reculés.
C'est en 1973 que les choses se précisent dans son esprit au moment où il remplace par le fait du hasard, l'interprète chanteuse Nouara, absente sur le plateau d'une émission radiophonique dirigée par Abdelmadjid Bali à la chaine 2 de la radio algérienne.
L'occasion est inespérée, il la saisit au vol et c'est très adroitement qu'il interprète une chanson intitulée « Avava Inouva » (mon petit papa), une sorte de berceuse adaptée d'un conte populaire par le poète Benmohamed.
Le public l'ovationne, il la rechante plusieurs fois. Cet air qui provient des fins fonds de la mémoire de son village natal, exprime à lui seul, la sagesse et la majesté du peuple algérien ainsi que son histoire plusieurs fois millénaires.
Le succès était bien là sans que le jeune Idir ne s'en rende compte. La radio le diffuse plusieurs fois par jour.
Après avoir satisfait aux obligations du service national qu'il effectue à Blida entre 1974 et 1975, Idir décide de s'installer à Paris. Après une période courte par rapport à son âge et à son expérience il décroche un contrat d'édition avec les éditions l'Oasis et Pathé Marconi qui lui produisent « Avava Inouva » en 1976. Cet album sera reçu avec succès partout dans le monde. Diffusé dans 77 pays, il a été traduit dans 15 langues. La version française a été réalisée par le duo Davis Jisse et Dominique Marge au cours de la même année. En Algérie le chanteur El Ghazi reprend cette ½uvre dans une version arabe écrite par Benmohamed auteur de ce texte.
Cet enregistrement a été réalisé uniquement pour le compte de la radio algérienne.
Toutes les reprises ont été très heureuses, tant l'originale émanait des abysses de la culture algérienne authentique, pure et aussi représentative d'un cheminement historique d'une nation toute entière Pour un coup d'essai, ce premier album fut un vrai coup de maître. Il était accompagné d'autres titres qui n'avaient également pas démérités, ce sont :
Ssendu, Zwit rwit, Tamachahut ntsekkurt, Azwaw, Isefra muglegh, Rsed a iddés, tighri, bwagdud, chfigh, tagrawla. Chacune de ces chansons connaissaient un véritable succès populaire.
Savourant sa notoriété qui prend un envol réel, il sort un second album en 1979 qu'il intitule Ay Arrac- Nney (ô nos enfants) constitué, en plus de ce titre de neuf autres ce sont :
Awah awah, Achawi, Amnafq, Weltma, L'mut, W'ighum, Aghrib, Hay hay a rumi, Asif Abes (édition Pathé Marconi et Azwaw).
Idir sort victorieux en 1990 d'une longue discorde avec son premier éditeur qui, apparemment ne l'avait pas correctement servi à l'occasion d'un 1er contrat mal négocié. Il se libère en obtenant la Ce défenseur des causes justes, dont l'art repose essentiellement sur l'émotion puisée de la sagesse populaire, véhiculée par l'oralité cet unique mode de transmission culturelle, va retrouver le chemin des studios et de l'activité tous azimuts, en renouant avec la scène et les feux de la rampe du 7 au 9 février 1992 au New Morning à Paris.
Il édite ensuite « Chasseurs de lumières » en 1993 (édition Blue Silver) dans lequel il introduit un ch½ur, des cordes et une section cuivre. Avec des thèmes qu'il a toujours mis en avant, l'amour, la liberté et l'exil. Dans cet album on perçoit la voix du célèbre chanteur breton Alan Stivell sur le duo « Isaltiyen » titre N°12 de l'album sorti aux éditions Blue Silver. Les autres titres « Anda yella », « Mimi », « Ameddyaz », « Twareg »,  « yelhan wurar », « Adrar », « Serhiyi ed ruhegh », « Avehri tmeddit » sont tous aussi révélateurs d'une constance irréprochable de l'artiste qui entre par la grande porte dans la World Music dont il devient l'un des précurseurs.  
Le public de l'Olympia, cette imposante salle parisienne classée monument historique par l'Etat français l'accueille du 26 au 28 juin 1993, confirmant ainsi sa grande notoriété.
Idir parle de son pays l'Algérie et de sa Kabylie natale avec beaucoup de bonheur et de nostalgie. Remplissant les salles, en tournée dans toute la France ,il attire et rassemble les communautés de toutes les origines. Un pari qu'il s'est toujours fixé.
Il sera avec Lounis Ait Menguelet, et Matoub Lounés, le véritable fer de lance de la chanson algérienne d'expression tamazight moderne qui ne s'accommode plus de grands orchestres. Quelques instruments suffisent désormais pour dire un message et atteindre un large public.
Idir est un homme qui se crée de l'espace et de la retenue dans l'approche de son travail. Son comportement quotidien est le vrai reflet de son être qui est tout à fait tendresse et émotion. C'est pour cette raison qu'il est souvent interpelé lorsqu'il s'agit du combat pour les droits de l'homme et du soutien pour Amnesty international, à titre d'exemple.
Avec Khaled, il monte un concert en faveur de la paix, de la liberté et de la tolérance devant 6000 spectateurs venus soutenir l'idée de création de l'association « l'Algérie la vie » le 22 juin 1995 à Paris.
Son projet « Identités » arrive à point en 1999, lorsqu'il est rejoint par ses amis : Maxime le Forestier, Brahim Izri, Gnawa diffusion,Thierry « titi » Robin (guitariste), Gilles Servat, Le breton Dan Ar Braz, L'Orchestre National de Barbés, Fréderic Galiano, L'irlandaise Karen Matheson, Zebda, Geoffret Gryema et Manu Chao.
Ce panel de sommités musicales avait interprété 9 des 10 titres de cet album.  
Tous ces artistes ont étés conviés sur la scène de l'Olympia en décembre 1999, puis celle du Zénith de Paris au début de l'année 2000 afin de leur témoigner, ainsi qu'à son public toute sa gratitude. Cet album demeura au Top 100 des ventes en France pendant plusieurs mois.
La participation de ces pointures de la chanson occidentales témoignent, si besoin est, de leur reconnaissance à Idir pour sa sagesse et sa générosité, mais également son engagement pour toutes ces causes justes.
Entre 2002 et 2005, Idir sortira deux albums constitués dans leur ensemble de reprises de ses plus grands succès précédents tels que « Sendu », « avava inouva »,  « tizi ouzou », « awah awah »,  « zwit rwit »,  « cteduyi », «  azwaw ».
Ces albums ont pour titre « deux rives un rêve » sorti en mai 2002  et « entre scène et terres » sorti en 2005  un enregistrement réalisé en live, lors d'un concert à Puteaux en 2004. Ce produit célèbre d'une façon remarquable 30 années de carrière aussi riche que passionnante.
Le premier album contient un titre intitulé « pourquoi cette pluie » qui évoque les grandes inondations abattues sur Bab El Oued le samedi 10 novembre 2001.
Idir donne des concerts dans la discrétion, mais également de la puissance du dire identaire.Il le fait souvent en participant à nombre de concerts tenus à la mémoire du printemps berbère, ainsi que ceux tenus en reconnaissance aux grands artistes. Le dernier en date le vendredi 3 avril 2009 au Zénith de Paris à l'occasion du gala organisé en hommage à Kamel Hamadi. Idir a participé avec « Ammi Azizen » un titre écrit par ce grand compositeur et rendu célèbre par Cheikh El Hadj M'hamed El Anka durant la fin des années 50. 
Demeurant fidele à la ligne directrice qu'il s'est fixée tout au long de son cheminement, c'est-à-dire celle qui met en avant, l'amour, la mémoire, l'exil, l'immigration, le droit à la différence et l'éducation, Idir revient en juin 2007 sur le thème de l'interculturalité dans un album intitulé « la France des couleurs » une ½uvre qu'il partage avec des amis artistes de tous horizons, que sont :
Au cours de cette année 2007, Idir va sillonner la France toute entière, accompagné de son ensemble, démontrant sa grande notoriété, et  portant le son  et la mélodie de l'Algérie partout
Idir vivra une douleur intense celle du décès de sa chère maman le 18 mars 2012, elle a quitté ce monde  à l'âge de 96 ans.
Une partie de lui s'en est allée, mais il restera digne en produisant le 4 février 2013 un nouvel album intitulé « Adrar Inu » (ma montagne) pour lancer un message de retour aux sources en hommage à sa mère, il lui ajoute  l'adaptation d'une mélodie anglaise du 17ème siècle, Scarborough Fair,tirée  d'un succès des Who et un morceau classique de Beethoven.
Fierté de sa ville natale Ath Yenni et de tout le pays, Idir a eu droit à un accueil chaleureux et exceptionnel le 5 novembre 2015 à l'occasion de son retour après 30 années d'absence.
« Je suis très heureux et surtout ému de voir cet accueil que vous me réservez dans cette région qui m'a offert ma première lumière. Je ne peux décrire l'émotion que je ressens aujourd'hui » avait –t-il dit en foulant le sol de son village  natal.
Il a été reçu à Ath Yenni avec le cérémonial qui sied à sa personnalité d'une part et à la grande estime que lui porte l'ensemble de la population.
C'est à ce titre que les autorités locales lui ont rendu un vibrant hommage à l'occasion de la 2éme édition du « festival lumières sur le patrimoine historique et culturel de la Kabylie » organisé du 6 au 9 novembre 2015 dans les communes d'Ath Yenni, Akfadou et Ighil Ali. Cette manifestation lui a décerné « l'Etoile d'Argent » une distinction réalisée par des maîtres artisans bijoutiers d'Ath Yenni. 


                                                                           
 par Abdelkader Bendameche
 in les grandes figures de l'art musical algérien        ENAG editions 2018IDIR  S  EST ETEINT


   
 
 
                                       DISCOGRAPHIE
 
-     1976 : « Avava Inouva »
-     1979 : « Aya Arrac-nney »
-     1986 : « Le petit village » (Chorale enfantine)
-     1993 : « Les chasseurs de lumière »
-     1996 : « Avava Inouva »  (Réédition)
-     1999 : « Identités »
-     2002 : « Deux rives, un rêve »
-     2005 : « Entre scènes et terres » (Live)
-     2007 : « La France des couleurs »
-     2013 : « Adrar inu » (Ma montagne)
-     2017 : « Ici et ailleurs », cet album contient les titres suivants :
 
 
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#Posté le lundi 04 mai 2020 09:53

UNE PAGE POUR LA MEMOIRE

 
 IL Y A 61 ANS   LE 29 AVRIL 1959   S' EST ETEINT  LE GRAND    HUMORISTE  MOHAMED TOURI  
 
    UNE PAGE  POUR LA MEMOIRE      UNE PAGE  POUR LA MEMOIRE
 
Mohamed Touri est né à Blida, le 9 novembre 1914, au sein d'une famille traditionnelle et pieuse. Son père, soucieux de sa formation et de son éducation, l'inscrit dans une des  médersas libres instituées par l'association des Oulémas. Il satisfait au premier cycle de cet enseignement pour devenir lui-même  enseignant.
Pas pour longtemps, puisqu'il exercera, momentanément, le métier de maçon. C'est le mouvement scout, considéré comme le creuset du nationalisme algérien, qui façonnera Mohamed Touri dans l'expression artistique, mise au service de la cause nationale dans le contexte de l'époque.
Au cours de sa tendre jeunesse, Mohamed Touri affectionnait le rire et la plaisanterie. Vif et alerte, il se distinguait déjà au sein de son groupe comme un animateur, plutôt comme un communicateur né, puisqu'à travers chaque expression ironique, il y avait un message à décrypter, celui du mal social, celui de la domination, mais également celui de l'éveil de la conscience.
Mohamed Touri décide, en 1928, de constituer une troupe théâtrale au sein du groupe  scout " Espoir "  de Blida. Il constitue une autre  troupe théâtrale en 1936 en compagnie de ses amis El Hadj Bentchoubane, Zerrouk Sidi Moussa, Mohamed Benkara et Abderazak Kesserli entre autres, avant de faire un bref passage au sein de la section théâtrale de l'association "El Widadiya "  dès sa création à Blida en 1932. 
Il tente l'écriture d'emblée de deux pièces intitulées " El Kilo "  (l'ivrogne) et " El Djouhala Meddaâyine El Ilm " (les ignorants se prennent pour des savants) qui sont considérées comme les premières de sa brillante carrière.
Tout comme Allalou, Rachid Ksentini, Bachdjerrah ou Mohamed El Kamel, Mohamed Touri s'attellera à faire sienne la démarche déjà entreprise par ces pionniers, celle de dire, avec ironie, le contexte socio-politique de l'époque.
La troupe de Mohamed Touri connaîtra un grand succès populaire au point de rivaliser avec celle déjà établie à l'Opéra d'Alger dirigée par Mahieddine Bachetarzi. Ce dernier lui fera appel en 1942, d'abord en qualité de comédien radiophonique pour enfin faire partie de la troupe de l'Opéra. Il intégra  de ce fait, le mouvement artistique national et les grandes figures qui le composaient.  
Mohamed  Touri, artiste pluridisciplinaire, peintre, chanteur, comique, acteur, comédien, auteur de contes, de nouvelles, de feuilletons cinématographiques et télévisés, de pièces de théâtre, de chansons et de sketches, saura donner la pleine dimension à son talent au service d'un art authentiquement algérien.
 
Il est distribué en qualité d'acteur dans Kenzi, un film tourné au Maroc en 1947, aux    côtés de Mohamed El Kamel, Mahieddine Bachetarzi, Djamel Badry, Sayah Didouche... Il tourne un autre film intitulé " Maârouf " dans les mêmes conditions une année plus tard. 
Son verbe direct, spontané et très expressif d'une situation dramatique vécue par le peuple algérien était un moyen de lutte contre le mal social ainsi que toutes les déviations de la morale. Son impact auprès des masses populaires était acquis en toutes occasions (gala, spectacles) et en tous supports (télévision, cinéma, disque, radio). Emprisonné en 1956 et torturé plusieurs fois à la prison de " Serkadji ", il le fut encore peu avant sa mort. Libéré malade, il ne s'en remettra jamais.  La principale salle de spectacles de Blida portera son nom, et un hommage posthume lui sera rendu le 21 mai 1992 au Théâtre National Mahieddine Bachetarzi, au cours duquel, la Nation renaissante lui décerne la médaille de l'Ordre du Mérite National (athir). Une semaine théâtrale  a été tenue  pendant très longtemps  par la commune de Blida, en sa mémoire.
Il s'est éteint le 29 avril 1959 à Alger, non sans avoir écrit une grande page culturelle, militante et artistique de notre pays.
  Parmi ses ½uvres les plus célèbres, on peut citer :
*       El Bareh Ouel Youm (pièce théâtrale)  
*     Zaît ou Maît (pièce théâtrale)
*       Debka Ouè Dbèk (pièce théâtrale)         
*     El Medjnouna   (pièce de théâtre)
*       Oussayète El Merhoum  (pièce de théâtre)
*       Houhou    (pièce de théâtre)                    
*     El Bokhar  (opérette)
*       El Foular Lakhdar  (film)                      
*     Ané Mellit (chanson comique)
*       Flous Flous  (chanson comique)          
*     Ya Moul Eddar (chanson comique)
*       Hadi Hiya Samba  (chanson comique) 
*       Chérie Hanouni  (chanson comique)     
*      Samba Terro  (chanson comique)
*       Kissadjine Fel Qasr  (pièce théâtrale)    
*      Bouhedra     (pièce théâtrale)
*       Zat Ezelâat  (pièce théâtrale)                
*      Qatel Ou Djena (pièce théâtrale)
*       Fel Qahoua (pièce théâtrale)                 
*     Ya Saâdi   (pièce théâtrale)
*       Aleche Rayek Talef  (pièce théâtrale)
 
 
 
 
 
 
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#Posté le mercredi 29 avril 2020 10:36

LA SENTENCE DU JOUR

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#Posté le lundi 27 avril 2020 05:22

LE CHANTEUR ET MOUDJAHID AREZKI BOUZID S'ETEINT

 LE CHANTEUR   ET MOUDJAHID     AREZKI BOUZID   S'ETEINT

L'ARTISTE INTERPRETE  MOUDJAHID      AREZKI   BOUZID    VIENT DE NOUS QUITTER ALLAH YERHEMOU CE SAMEDI 18 AVRIL 2020 A L'AGE DE 84 ANS  
 
                                                APPROCHE BIOGRAPHIQUE   
                                              PAR ABDELKADER BENDAMECHE
 
Né le 16 février 1936 à El Kalaa Ifeneyen située en petite Kabylie dans la région d'El Kseur( Wilaya de Béjaia)
Il se présente à la vie avec la ferme volonté  de s'exprimer artistiquement, il joue déjà de la flûte. Télégraphiste, coursier et garçon de café  sont les petits métiers qu'il fait  pour subvenir à ses besoins   et ceux de sa famille  .
Dès le début de la Révolution , il est engagé dans les fonctions d'agent de liaison  dans la wilaya 3 sous les ordres  du colonel  Amirouche .Un peu plus tard  en 1956  il se retrouve en France , militant dans les rangs de la Fédération de France du FLN  à Paris.
Son sérieux et son assiduité dans le travail lui ont permis de suivre un stage de formation professionnelle  à Rouen , au terme duquel il obtient  un diplôme de peintre décorateur en bâtiments   en septembre 1957.
L'année 1958 allait être très fertile pour lui sur le plan de la stabilité dans son boulôt , ainsi que sur le double plan artistique et militant. Cette période  était très favorable aux rencontres avec les grosses pointures de la chanson algériennes telles que Cherif Kheddam ,Dahmane El Harrachi, Zerrouki Allaoua, Slimane  qui sont aussi sa source d'inspiration .Ces contacts étaient encore bien facilités suite à l'invitation  faite  par Farid Ali à venir intégrer la section kabyle  de l'Ortf  dirigée par Beber.
Il saisit cette occasion  pour enregistrer sa première chanson qui avait pour titre :«  El ghorva touaar »( l'exil est difficile), qu'il fait suivre  d'un autre titre  qui aura beaucoup de succés   : « Inas imla'ouyoun taos  » reprise plus tard  par Oukil Amar et Akli yahiatene
De  retour à Alger  Arezki Bouzid  intègre l'ensemble de musique kabyle dirigé par Cheikh Noureddine qui le prend en charge et l'encourage  dans le métier artistique .L'Algérie vivait intensément  la Révolution  qui prenait de l'ampleur   au niveau international grâce  au Congrés de la Soummam (1956)  de la Bataille d'Alger et de la ferme volonté  du peuple  algérien à se libérer  du joug colonial  .
Lors d'un passage à Bejaia pour se réfugier  de l'OAS( organisation de l'armée secrète ), il rencontre Cheikh Sadek Bejaoui (1907-1995) à la radio et avec lequel  il enregistre 12 chansons .Il fait également la rencontre  avec de grands artistes de la région de Bejaia , ce sont El Ghazi , Mokrane Agaoua et Kaci Bejaoui. Son militantisme  s'accentue un peu plus , car il retrouve ses marques  à la Casbah et ses venelles  qu'il connait  parfaitement , ce qui lui facilite ses taches d'agent de liaison .
Après l'Indépendance Nationale , il participe  au premier gala de la RTA , à l'occasion de la prise en mains par des algériens le 28 octobre 1962 . Cette grande manifestation a eu lieu à la place Kennedy  actuelle à El Biar à Alger .
Avaient participés à ce gala les artistes suivants : El Hadj Rabah Deriassa , Noura, Djamila , Khoudir Mansour,Farid Ali,Amar Segheir,Mohamed  Chemmoun , Arezki Bouzid,et Dahmane El Harrachi .
Quelques jours plus tard , il obtient ,après un stage de 6 mois effectué à Tixeraine , un emploi permanent de cadre de la jeunesse et, à ce titre, il a été recruté en qualité d'éducateur spécialisé  artistique et culturel à la maison de jeunes de Douéra   ensuite celle d'El Biar , de Kouba et d'El Madania  avant de prendre  sa retraite .
Dans ses fonctions d'éducateur  ,il a été   d'un très grand apport pour les jeunes qui débutaient dans le domaine musical , plusieurs générations lui doivent leur formation.
A Alger , Arezki Bouzid est l'artiste  interprète  chanteur  , programmé  comme tous les autres artistes  qui ont marqué la scène artistique nationale ,mais il est aussi animateur d'une émission  de radio à la chaine deux de la radio algérienne qui reçoit  et présente les artistes musiciens et chanteurs.
La 13ème édition du festival national de la chanson amazigh lui rend un vibrant hommage  en sa présence le 17 août 2015 à la maison de la culture de Béjaia. Une pléade d'artistes de renom ont prit part à cette manifestation .
Le grand chanteur Kaci Béjaoui  a été également honoré à cette occasion .
 L'association du 3ème millénaire a fait un grand geste de mémoire par rapport à lui   en lui consacrant une belle manifestation  le 16 février 2019 au Théâtre National Mahieddine Bachetarzi .Il nous quitte Allah yerhemou    le   18 fevrier 2020 à Alger
                                                                                                                                                                                          A.BENDAMECHE
 
QUELQUES TITRES DE CHANSONS 
EXTRAITS DU  REPERTOIRE  D' AREZKI BOUZID
 Ayaghrib
Acheh Felli
La Soummam
Merheba swagur
Sifaw Tejhsser
Tizi Ouzou
Yer Ezouadj
Eker Fellakh Azahriw
Eqlil Sah
Inas Imlaayoun Taos
Gitroa Oussougassa
Ah yedja  Yemmas
Nema yussen Avourourou
Awid an yidem




































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#Posté le samedi 25 avril 2020 05:59

CHEIKH EL HADJ KADDOUR DARSOUNI NOUS A QUITTE ALLAH YERHEMOU

 
CHEIKH EL HADJ  KADDOUR DARSOUNI   NOUS A QUITTE ALLAH YERHEMOU Notre Cheikh El Hadj Kaddour Darsouni vient de nous quitter ce lundi 20 avril 2020 à Constantine à l'âge de 93 ans ,l'une des dernières grandes figures mémoire du malouf à l'antique Cirta Constantine du XXème siècle .En cette douloureuse circonstance, je présente mes condoléances les plus attristées à sa famille , à ses proches ainsi qu'à l 'ensemble de la famille musicale andalouse algérienne Inna lillah oue inna ileyhi radjioun Paix à son âme
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#Posté le samedi 25 avril 2020 05:36

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