
6ème édition du festival national de la chanson chaâbi :
Sous le signe de la continuité et du renouveau
Par M. Bouraïb
In El Moudjahid
du 15 août 2011
La finale de la 6e édition du Festival culturel national de la chanson chaâbi débutera mercredi 17 août et s'étalera jusqu'au 23 août. Il se déroulera au niveau du TNA, où aura lieu la soirée inaugurale, et à l'espace Fadila-Dziria, au théâtre de plein air de l'INSM.
La finale de la 6e édition du Festival culturel national de la chanson chaâbi débutera mercredi 17 août et s'étalera jusqu'au 23 août. Il se déroulera au niveau du TNA, où aura lieu la soirée inaugurale, et à l'espace Fadila-Dziria, au théâtre de plein air de l'INSM.
Une conférence de presse a était animée au siège de l'Institut national supérieur de musique par M. Abdelkader Bendamèche, commissaire général de ce festival.
Placée sous le signe du renouveau, de la continuité et de la connaissance, cette manifestation culturelle se consacre, depuis sa création, à dénicher des talents, à promouvoir la musique et le chant chaâbi, et les extirper d'un cocon limité à quelques rares villes qui sont censées détenir le monopole. Il s'agit de rompre avec cette pratique et prospecter partout à travers le territoire national pour impulser le genre et lui redonner un nouveau souffle.
“L'expérience est encourageante”, a déclaré M. Bendamèche dans la mesure où de nombreux jeunes ont dévoilé un engouement surprenant en répondant positivement à notre ambition.
“C'est le cas de la ville de Jijel”, note M. Bendamèche lors de sa prise de parole. “Le succès est tellement probant que nous avons décidé d'organiser les demi-finales de notre prochaine édition dans cette ville.”
Pour la présente manifestation, trente jeunes participants ont été sélectionnés pour prendre part à la finale. Ils sont originaires de différentes régions du pays. Ils ont fait l'objet d'un choix rigoureux, et ce afin de conférer au festival un maximum d'efficacité dans la prospection, la recherche et l'encouragement des jeunes pousses qui, à l'occasion, déclare le commissaire général, vont côtoyer et se frotter aux professionnels pour s'aguerrir et apprendre les rudiments du métier.
Pour afficher une nette intention à ne pas s'arrêter en si bon chemin, les 5 premiers lauréats vont pouvoir bénéficier de l'enregistrement d'un album pour chacun d'eux, qui constituera une récompense à leur mérite. C'est une nouveauté, a indiqué le conférencier. Elle n'est pas la seule puisque tous les lauréats des éditions précédentes vont animer la première soirée du festival. Cette 6e édition va constituer une sorte de bilan, une halte pour corriger les imperfections et repartir du bon pied.
Des journées d'étude vont être organisées pour permettre aux chercheurs, aux mélomanes et aux amoureux de la chanson chaâbi de faire fructifier leurs connaissances et de pouvoir mieux appréhender les qacidate, véritable colonne vertébrale du genre chaâbi. Des hommages seront dédiés à quelques figures du chaâbi, aujourd'hui disparues.
Il s'agit d'Abdelkader Guessoum, d'Abdelmalek Imansouren et d'Abdallah Guettaf. C'est une manière de transmettre aux jeunes les vertus de la reconnaissance et du travail au service de l'art.
Abdelkader Bendamèche a rappelé “que le nombre des candidats appelés à concourir en finale sera réduit à 25 participants durant la prochaine édition, histoire de tendre davantage vers la rigueur et la méticulosité dans le choix des prétendants au sacre suprême”.
En bref, l'objectif fixé à travers le festival est de faire en sorte que la chanson chaâbi puisse se revivifier, se ressourcer dans notre authenticité et de s'enraciner dans nos préoccupations présentes.